Abeilles

GDS Apicole de l'Aveyron

Le GDSA de l’Aveyron a pour but de diffuser les connaissances et bonnes pratiques sanitaires apicoles. Il contribue à l’amélioration de l’état sanitaire des colonies et aide les apiculteurs adhérents à lutter efficacement contre les maladies, les parasites, les intoxications et les causes de mortalité des abeilles. Il agit comme conseiller technique pour la mise en œuvre de solutions et de techniques à but sanitaire.

Le GDS Apicole a structuré le maillage sanitaire apicole dans l’Aveyron en partenariat avec FODSA-GDS Aveyron. Ce maillage se compose de 2 vétérinaires conseil et de 18 Techniciens Sanitaires Apicoles (TSA). Les vétérinaires et/ou les TSA réalisent une visite tous les 5 ans de chaque apiculteur adhérent au GDSA. Le but est de conseiller sur les traitements et, si l’apiculteur le souhaite, d’amener leur expertise sanitaire au service des apiculteurs adhérents.

Le groupement de défense sanitaire apicole

Le Président, Jean BLANCHOT
14 Impasse Anastasie 12 520 COMPEYRE

06 86 65 22 57

jean.blanchot12@orange.fr

secretariatgdsa12@gmail.com

www.gdsa.fr

Les vétérinaires (voir carte de droite) :

Secteur 1 Nord : Dr. Lionel LAFON
Clinique de La Primaube
05 65 71 42 08

Secteur 2 Sud : Dr. Anne LE JAN
Millau
06 65 08 69 18

Varroa

Au cours de ces dernières années, la filière apicole fait l’objet de nombreuses difficultés : surmortalité, affaiblissements, baisse de productivité, etc.

De nombreux facteurs sont incriminés, mais le rôle prépondérant de Varroa destructor dans l’apparition de ces troubles fait consensus. Son cycle biologique comprend deux phases :

La totalité des ruchers français est infestée.

Le constat de l’infestation d’une ruche repose sur son comptage au sein de la colonie (comptage des chutes ou via des appareils simples). Le diagnostic qualitatif n’est cependant pas suffisant et il est nécessaire de quantifier la pression parasitaire plusieurs fois dans l’année.

Pour 100 abeilles, les seuils sont de 0,5 en sortie d’hiver, 3 au printemps, 4 en été. Il est également important de compter avant le traitement et 15 jours après la fin du traitement longue action, afin de s’assurer que l’on est sous le seuil de létalité pour entrer en hivernage dans de bonnes conditions à l’objectif est de 0,3. 

Traiter au bon moment, pendant la bonne durée

Pour préserver leur efficacité, il est nécessaire de réaliser des rotations de principes actifs de médicaments et d’intégrer les techniques de lutte biotechniques. En apiculture conventionnelle, on recommande d’alterner en traitant avec des perméthrines une année puis avec de l’Amitraze pendant 3 ans. Noter qu’aucun traitement n’est efficace à 100% ce qui peut aboutir à une sélection d’individus possédant des caractères de résistance à ces molécules. 

Il est aujourd’hui nécessaire d’adopter une gestion raisonnée de la parasitose tout au long de l’année et non plus uniquement par un traitement automnal.  Il est conseillé après la récolte d’été (fin juillet) d’utiliser des traitements longue action à effet lent mais permettant d’éliminer les varroas au fur et à mesure de la sortie des abeilles d’hiver. Il est également nécessaire de :

Important

Seuls les médicaments disposant d’une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) sont autorisés. L’utilisation de traitements sans AMM est interdite en France. Reportez-vous à l’ordonnance et demander conseil à votre TSA et/ou vétérinaire conseil de secteur. En cas de suspicion de résistance aux traitements, contactez le vétérinaire du GDS Apicole de votre secteur. Il fera le point avec vous et pourra investiguer.

Observatoire de la Mortalité et de l'Affaiblissement des abeilles

En cas de trouble de santé sur un rucher (mortalité, dépopulation, affaiblissements, …), tout apiculteur peut contacter l’Observatoire de la Mortalité de l’Affaiblissement et de la Mortalité des Abeilles au numéro dédié régional : 05 61 30 91 91.

Un vétérinaire spécialisé en apiculture prendra en charge cette déclaration et orientera l’apiculteur vers un dispositif adéquat. Il pourra, si nécessaire, déclencher une visite d’investigation réalisée en binôme avec un TSA (Technicien Sanitaire Apicole) et diligenter des analyses. Un compte rendu sera envoyé à l’apiculteur.

Ce dispositif permet d’apporter une réponse à l’apiculteur sur les troubles de santé qu’il constate. Au niveau collectif, OMAA permet de mieux connaitre les causes de dégradation de l’état de santé de l’abeille en France.