Déclaration annuelle des ruches : une obligation

Chaque apiculteur, dès la première colonie, doit déclarer chaque année le nombre et l’emplacement de ses ruches entre le 1er septembre et le 31 décembre. Cette démarche :

  • Contribue à la surveillance sanitaire et à la protection des abeilles ;
  • Permet un suivi national du cheptel et l’établissement de statistiques fiables ;
  • Donne aux nouveaux apiculteurs leur numéro NAPI (déclaration possible toute l’année, mais à renouveler dans la période obligatoire).

Pour réaliser votre déclaration c’est en ligne ici.

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Les dernières actualités

Bovins

DNC – point de situation

En date du 30 novembre 2025, 107 foyers ont été détectés en France, répartis dans six départements : Savoie (32) , Haute-Savoie (44), Ain (3), Rhône (1), Jura (7) et Pyrénées-Orientales (19), Doubs (1). Ces foyers concernent 72 élevages.

Levée d’une troisième zone réglementée

Ce 30 novembre, en l’absence de nouveau foyer, la zone réglementée (n°5) instaurée le 14 octobre dernier a été levée et devient une zone vaccinale (ZV).

En effet, plus de 45 jours après le dernier foyer et compte tenu de la couverture vaccinale, la zone réglementée mise en place autour d’un foyer dans l’Ain a pu être levée. Des conditions relatives aux mouvements des bovins restent en vigueur mais sont largement allégées.

En effet, au sein de cette zone, dite vaccinale, les bovins peuvent circuler librement.

De plus, les bovins sont autorisés sous conditions de vaccination et examen vétérinaire favorable à quitter cette zone pour rejoindre le reste du territoire indemne, ce qui était jusque-là strictement interdit.

Des bovins peuvent désormais entrer dans cette zone, ce qui n’était plus possible depuis son instauration. Pour cela, il doivent être vaccinés à leur arrivée et y rester 28 jours au moins.

Désormais la région AURA n’a plus de zone réglementées sur son territoire.

Pour le moment les zones réglementées 3 (foyers situés dans les Pyrénées Orientales) et 4 (foyers dépistés dans le Jura et le Doubs) sont toujours en place, suite à des dépistages récents de foyers.

 

 

Porcins

Aujourd’hui l’Espagne vient de déclarer deux cas de Peste Porcine Africaine (PPA) sur deux sangliers trouvés morts le 26 novembre près de Barcelone à 96 km de la frontière française. Ce sont les premiers cas en Espagne depuis 1994. A ce stade, nous n’avons pas d’information sur le génotype de PPA ni sur l’origine de cette infection. Une enquête épidémiologique est en cours. 

Toutes les mesures de gestion ont été mises en place comprenant la délimitation de la zone infectée, la recherche active et l’élimination sous contrôle officiel des carcasses de sangliers, l’interdiction de la chasse dans la zone afin d’empêcher le déplacement des sangliers vers la zone indemne, la restriction des activités de nature non essentielles, le renforcement de la surveillance évènementielle et des mesures de biosécurité dans les élevages porcins, ainsi que des visites officielles dans ces établissements.

Nous rappelons à tous le besoin de vigilance renforcée et d’application des mesures de biosécurité : biosecurite by IFIP | Accueil

Pour rappel

La peste porcine africaine (PPA) est une maladie virale grave qui affecte uniquement les porcs domestiques et les sangliers. Cette infection, hautement contagieuse et responsable d’une forte mortalité, circule encore dans plusieurs pays d’Europe, notamment en Italie du Nord (Piémont, Ligurie), ainsi que dans le Latium, la Calabre, la Campanie, la Sardaigne, et dans certaines zones des Antilles.

L’introduction de la PPA en France représenterait un risque majeur pour les élevages porcins. Les conséquences seraient lourdes : pertes économiques importantes, restrictions sanitaires strictes, perturbation des filières professionnelles et impacts durables sur l’ensemble de la production porcine.

Consultez notre page dédiée à la maladie sur notre site internet.

 

 

Bovins

Plusieurs projets d’étude et de recherche sont en cours au GDS Aveyron :

  • PASSAGE pour «Préventif et Agroécologique, un Suivi Sanitaire basé sur une Approche Globale de l’Elevage» tend à uniformiser et démultiplier l’Approche Sani-taire Globale en élevage en Occitanie. «L’idée est de proposer une méthode de suivi sanitaire, associant l’ensemble des acteurs et partenaires concernés», explique Léa Mouysset, en charge du projet à FODSA – GDS Ainsi des outils seront mis à disposition des acteurs du conseil en élevage au sein des différentes structures. Ce projet avance bien : les connaissances, compétences et outils existants ont été recensés, un outil de diagnostic consistant en une grille d’audit et des indicateurs de suivi, a été créé, de même que des fiches techniques. A l’échelle d’Occitanie, 30 fermes pilotes ont été recrutées dont 4 en Aveyron (sur des systèmes divers : broutards, Veau d’Aveyron, ovin lait, caprin). Les audits en fermes et les accompagnements aux éleveurs vont pou-voir démarrer afin d’ajuster la méthode et de pouvoir la déployer prochainement.

 

  • Parasitisme bovin : dans le cadre des MAEC (mesures agro-environnementales et climatiques) sur le PNR Aubrac, des formations sont proposées sur le parasitisme en bovins, auxquelles FODSA – GDS Aveyron est associée. A par-tir d’une enquête menée dans 26 élevages du territoire ayant suivi ces formations et leur cabinet vété-rinaire, une étudiante de l’école d’ingénieurs de Purpan a dressé un état des lieux des pratiques dans ce domaine, en vue de sensibiliser les éleveurs sur les bonnes pra-tiques de gestion du parasitisme et de limiter l’impact sur les animaux et l’environnement.

 

  • SECUR’EAU pour «Sécuriser l’Eau d’abreuvement en élevage», ce projet vise à coordonner les travaux des structures de conseils sur la ressource en eau et sa qua-lité. «Face aux épisodes extrêmes de sécheresse, nous recensons des problèmes de ressource, des tensions sur l’usage de l’eau en période estivale qui relèvent d’en-jeux de santé et bien-être animal», résume Léa Mouysset.
  • Deux projets de recherche, auxquels sont associés les GDS, planchent sur l’existence d’une composante génétique à la résistance à la paratuberculose. L’étude menée dans les régions Normandie et Pays de la Loire sur des races Normandes et Prim’Hosltein tend à confirmer qu’il existe bien une composante génétique dans la résistance à la paratuberculose. En vue d’une meilleure maîtrise de cette maladie, cette évaluation génomique, identifiée sous le nom PRISSME, est étendue aux races bovines allaitantes. Aux côtés des OS, le GDS Aveyron, en partenariat avec Aveyron Labo, sera partie prenante pour repérer les profils intéressants en vue de collecter les échantillons et données, sur le département. Ces données seront ensuite traitées par des généticiens pour étayer leurs statistiques.

Eva DZ – Volonté Paysanne du 27 novembre 2025

Groupement de défense sanitaire de l’Aveyron. Actions sanitaires, formations des éleveurs, prévention.