Peste Porcine Africaine en Espagne

Aujourd’hui l’Espagne vient de déclarer deux cas de Peste Porcine Africaine (PPA) sur deux sangliers trouvés morts le 26 novembre près de Barcelone à 96 km de la frontière française. Ce sont les premiers cas en Espagne depuis 1994. A ce stade, nous n’avons pas d’information sur le génotype de PPA ni sur l’origine de cette infection. Une enquête épidémiologique est en cours. 

Toutes les mesures de gestion ont été mises en place comprenant la délimitation de la zone infectée, la recherche active et l’élimination sous contrôle officiel des carcasses de sangliers, l’interdiction de la chasse dans la zone afin d’empêcher le déplacement des sangliers vers la zone indemne, la restriction des activités de nature non essentielles, le renforcement de la surveillance évènementielle et des mesures de biosécurité dans les élevages porcins, ainsi que des visites officielles dans ces établissements.

Nous rappelons à tous le besoin de vigilance renforcée et d’application des mesures de biosécurité : biosecurite by IFIP | Accueil

Pour rappel

La peste porcine africaine (PPA) est une maladie virale grave qui affecte uniquement les porcs domestiques et les sangliers. Cette infection, hautement contagieuse et responsable d’une forte mortalité, circule encore dans plusieurs pays d’Europe, notamment en Italie du Nord (Piémont, Ligurie), ainsi que dans le Latium, la Calabre, la Campanie, la Sardaigne, et dans certaines zones des Antilles.

L’introduction de la PPA en France représenterait un risque majeur pour les élevages porcins. Les conséquences seraient lourdes : pertes économiques importantes, restrictions sanitaires strictes, perturbation des filières professionnelles et impacts durables sur l’ensemble de la production porcine.

Consultez notre page dédiée à la maladie sur notre site internet.

 

 

Partager cet article sur

Les dernières actualités

Bovins

En complément du communiqué des Services Vétérinaires de l’Aveyron (DDETSPP12), ci-dessous des informations importantes concernant la DNC.

Zone vaccinale étendue

A compter de ce jour, la zone vaccinale DNC est étendue à l’ensemble des communes du Tarn (81) et de l’Hérault (34) qui ne sont pas déjà en zone de surveillance, en complément de celles des Landes (40), des Pyrénées-Atlantiques (64), du Gers (32), de la Haute-Garonne (31) et de l’Aude (11) qui sont déjà en zone vaccinale étendue.

Les bovins détenus en zone vaccinale DNC ne peuvent pas être introduits en Aveyron, situé en zone indemne (sauf à destination directe de l’abattoir sous conditions). Il n’est donc plus possible d’aller chercher des bovins pour l’élevage dans tous ces départements (11, 31, 32, 34, 40, 64 et 81).

Cette mesure, destinée à protéger le cheptel aveyronnais, doit être respectée scrupuleusement pour éviter d’introduire la maladie dans le département.

En revanche, en cas de nécessité, vous pouvez amener vos bovins dans cette zone vaccinale mais ils prendront alors le statut de cette zone, ce qui signifie qu’ils devront être vaccinés dans l’élevage de destination et seront soumis aux mêmes limitations de mouvements. Ils ne pourront notamment pas revenir en Aveyron dans l’immédiat.

Zones réglementées

Nous vous rappelons également que plusieurs départements ont des zones réglementées établies avec interdiction de mouvements des bovins (sauf abattoir sous laisser-passer). Au sein de ces ZR d’Occitanie, TOUS les mouvements sont interdits. Les ZR se situent dans les départements suivants : 09, 11, 31,32, 34, 64, 65, 66 et 81.

Nous attirons votre attention sur le respect des mesures de protection de vos élevages :

  • Nettoyage, désinfection et désinsectisation des véhicules et du matériel (pour les mouvements hors département mais aussi intra-département) ;
  • Nettoyage/désinfection des tenues d’élevage et des bottes (lorsque vous revenez d’un endroit hors de votre exploitation).
  • Lors des déplacements, maintenir les fenêtres des véhicules fermés.
  • Réaliser une quarantaine si vous introduisez des bovins quelle que soit leur provenance. Nous préconisons un isolement strict d’une durée de 30 jours avec une surveillance renforcée de ces animaux.

Pour information des mesures de biosécurité sont déjà appliquées par les agents du GDS Aveyron et de sa filiale FARAGO Aveyron et sont renforcées depuis plusieurs jours.

Toutefois, au regard de la situation sanitaire actuelle et des risques encourus, nous ne pouvons que vous conseiller de limiter autant que possible les introductions de bovins dans vos élevages.
Vous pouvez consultez plusieurs documents ici :

Les équipes du GDS Aveyron restent à votre disposition pour toute information complémentaire.

Bovins

Deux nouveaux foyers viennent d’être confirmés ces derniers jours dans l’Ariège (09) et les Hautes-Pyrénées (65), deux départements jusque-là indemnes. Ces foyers sont situés à plus de 100 km de la zone infectée la plus proche (Pyrénées-Orientales).

En conséquence, une nouvelle zone réglementée (ZR6) a été instaurée dans un rayon de 50 km autour des foyers. Elle comprend : une zone de protection (ZP) et une zone de surveillance (ZS)

Plusieurs départements sont désormais partiellement ou totalement en zone réglementée : Ariège, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques, Gers, Haute-Garonne, Aude et Pyrénées-Orientales. La ZR3 mise en place autour des foyers des Pyrénées-Orientales reste inchangée.

Face à l’évolution défavorable de la situation, le ministère chargé de l’agriculture a décidé d’étendre le la zone vaccinale. Elle couvre désormais les départements suivants : de l’Aude, de la Haute-Garonne, du Gers, des Pyrénées-Atlantiques (à l’exception des communes déjà situées en zone règlementée) et des Landes.

Conséquences pour les éleveurs de ces départements :

  • Vaccination obligatoire de tous les troupeaux bovins. Cette vaccination est entièrement prise en charge par l’État.
  • Interdiction de sortie de tout bovin hors de la zone vaccinale, sauf départ direct vers l’abattoir.

En date du 10 décembre 2025, 110 foyers ont été détectés en France, répartis dans huit départements : Savoie (32) , Haute-Savoie (44), Ain (3), Rhône (1), Jura (7), Pyrénées-Orientales (20), Doubs (1), Ariège (1) et Hautes-Pyrénées (1). Ces foyers concernent 75 élevages.

Pour votre information, à la vue de l’évolution de la situation DNC, un communiqué signé par tous les GDS de la région Occitanie, dont FODSA-GDS Aveyron, a été adressé à Mme la Ministre et à GDS France pour solliciter la tenue en urgence d’un nouveau Comité National.

N’hésitez pas à consultez régulièrement notre site internet : https://fodsa-gds12.fr/ et celui de la DRAAF Occitanie : https://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/dermatose-nodulaire-contagieuse-bovine-a9692.html

Les équipes du GDS Aveyron restent à votre disposition pour toute information complémentaire.

Évènements GDS

Loïc Christophe succède à la présidence à Bernard Lacombe

Loïc Christophe est le nouveau président de FODSA GDS Aveyron. Elu le jour du conseil d’administration, jeudi 27 novembre, il succède à Bernard Lacombe, qui après 14 années à la tête de la maison FODSA, a décidé de passer le relais. L’éleveur de palmipèdes et bovins viande, installé à Montbazens, est entouré d’une équipe renouvelée.

Ce n’est pas sans émotion que Bernard Lacombe présidait son dernier conseil d’administration : «Après 30 années d’engagement à la FODSA, je clos ma mission au sein du GDS départemental, une maison où je me suis plu, épanoui», a confié l’éleveur de brebis tout juste retraité. Il a rendu hommage aux personnes «de grande qualité» qu’il a côtoyées lors de ces mandats : tant responsables professionnels dont ses prédécesseurs, Maurice Fages et Hubert Marty, que les équipes administratives qui l’ont accompagné dans ses missions au GDS comme à FARAGO. Ainsi que les relations avec les organisations professionnelles agricoles, Aveyron labo, les vétérinaires, les OP, les services de l’Etat… «J’ai vécu une aventure humaine très intéressante que ce soit à l’échelle du département, de la région et du national». Son mandat à GDS France se termine au printemps.

«Le sanitaire est un éternel recommencement. Quand j’ai démarré il y a 30 ans en tant que président du GDS de Millau, on parlait déjà d’IBR… Nous avons la chance en Aveyron, de pouvoir échanger, discuter. Et si le GDS est là pour appliquer les règles dictées par le national, il doit aussi tenir son rôle d’expertise technique, de relais d’informations auprès des éleveurs mais aussi remonter les attentes et problématiques du terrain pour qu’elles soient prises en compte. Nous défendons notre spécificité aveyronnaise !», a-t-il argué. Très attaché au lien entre le GDS et sa filiale de service FARAGO, Bernard Lacombe défend un organisme «au service des éleveurs». «J’ai toute confiance dans l’équipe qui vient d’être élue», saluant au passage les administrateurs, qui comme lui, ont passé le relais : Christian Soulié, Jean-Paul Malgouyres et Didier Boudou.

Loïc Christophe a remercié Bernard Lacombe pour son engagement et s’est dit «prêt à relever le challenge» : «Bernard a été un bon relais pour notre nouvelle équipe et nous saurons encore compter sur lui jusqu’au printemps pour relayer les positions du GDS Aveyron au sein du GDS France !», a conclu le président fraîchement élu.

Article rédigé par Eva DZ – Volonté Paysanne du 4 décembre 2025

Groupement de défense sanitaire de l’Aveyron. Actions sanitaires, formations des éleveurs, prévention.