Sommet de l’élevage

Sommet de l’élevage du 7 au 10 octobre 2025

Comme tous les ans, nous serons présents au Sommet de l’élevage. Les enjeux sanitaires dépassent nos simples filières et nous pourrons échanger sur la thématique du « One Health – Une seule santé ».

Un lieu d’échanges et de rencontres

Le Sommet de l’élevage est devenu un rendez-vous incontournable des éleveurs du grand Massif central, et au-delà. Les GDS et Farago seront présents comme tous les ans pour vous rencontrer et échanger.

Un stand commun GDS et Farago

Nous vous invitons à venir nous retrouver sur notre stand. Il se veut lieu d’écoute, de recueil des attentes, d’apport d’informations, de convivialité… Aux côtés des salariés des différentes structures départementales, vous pourrez échanger avec les administrateurs sur les actualités sanitaires et vos préoccupations. Un quiz numérique vous sera proposé et vous pourrez tester vos connaissances sur la thématique du « One Health – Une seule santé ». Les gagnants du jeu concours seront tirés au sort parmi les bonnes réponses.

« One Health – Une seule santé », …

Humains et espèces animales vivent et interagissent dans le même écosystème. Pour limiter la contamination de l’Homme et éviter l’émergence de nouvelles zoonoses, une action commune est nécessaire. Initié au début des années 2000, le concept One Health repose sur un principe simple, selon lequel la protection de la santé de l’Homme passe par la santé de l’animal et celle de l’ensemble des écosystèmes. 60 % des maladies infectieuses humaines ont une origine animale et 70 % d’entre elles sont transmises par la faune sauvage ! À l’échelle de la planète, l’évolution de l’activité humaine (hausse de la densité de la population qui entraine une urbanisation de l’espace naturel, mondialisation des échanges, développement des voyages) augmente le risque d’émergence et de dissémination des zoonoses.

… un enjeu sanitaire global

Pour prévenir l’apparition d’une épidémie, plusieurs points sont à surveiller :

  • Premièrement, le risque de transmission inter-espèces, à évaluer pour chaque maladie,
  • Deuxièmement, l’exposition des humains à des animaux infectés et à des sources secondaires
  • Troisièmement, l’infection humaine et la transmission interhumaine ultérieure. Seule une approche interdisciplinaire peut permettre de faire face à ces enjeux majeurs de santé. Animaux réservoirs, hôtes intermédiaires encore inconnus, circulation virale, la recherche et la surveillance animales s’avèrent indispensables pour comprendre les maladies et trouver des traitements ou des vaccins. L’objectif, trouver le pathogène avant que ce soit lui qui nous trouve !

Les éleveurs en première ligne…

Si ces préoccupations peuvent paraitre lointaines, elles vous concernent pourtant directement. Quelle que soit la production, vous êtes en contact quotidien avec vos animaux. Votre rôle est multiple : sentinelles de nouvelles pathologies par la surveillance de votre cheptel, protecteurs de la filière et au final du consommateur par la fourniture de denrées et d’animaux sains, mais également vous protéger d’une éventuelle zoonose (brucellose, tuberculose, fièvre Q, …). Dans l’actualité, le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), cousin des virus de grippe humaine, est susceptible de contaminer l’Homme que ce soit par contact direct avec des volailles ou après recyclage sur des porcs. Les autorités sanitaires recommandent donc la vaccination grippe de tous ces éleveurs, comme des professionnels intervenant dans ces filières. Vous êtes également responsable du bon usage des antibiotiques utilisés en élevage, pour limiter l’apparition de bactéries résistantes. C’est un des objectifs des plans Écoantibio.

… avec la mise en œuvre des mesures de biosécurité sur leurs élevages

Les mesures de biosécurité seront adaptées à l’élevage et au contexte épidémiologique. Quelle que soit la production, on retrouve les points principaux : éviter l’introduction d’un pathogène par la gestion des mouvements, du voisinage et des intervenants, limiter leur circulation au sein de l’élevage par la mise en œuvre de mesures d’isolement ou de marche en avant, s’assurer de ne pas diffuser de pathologies par des mesures sanitaires avant départ, que ce soit d’animaux, de denrées ou d’effluents et prendre les précautions nécessaires pour éviter de se contaminer, par le port de gants, de tenue de travail voire de masque pour les pathologies aérosol. Ces mesures simples sont malheureusement souvent négligées, ce qui conduit à des contaminations de troupeaux ou d’éleveurs, avec les impacts sanitaires et économiques qui en découlent.

Nos prestations, pour prolonger l’action sanitaire des GDS

Les GDS et leurs filiales, regroupées pour la plupart sous la marque Farago, ont développé des services pour améliorer la prévention sanitaire en élevage, le bien-être des animaux et faciliter les interventions des éleveurs. Ces professionnels de la protection de la santé et de l’environnement interviennent dans la désinfection (ils ont été particulièrement sollicités dans la lutte contre la Dermatose Nodulaire Contagieuse), la lutte contre les nuisibles (désinsectisation, dératisation, détaupisation), les soins aux animaux (ébourgeonnage des veaux, parage) ou les fournitures aux élevages (produits d’hygiène, clôture électrique, contention, tubulaire, matériel d’élevage, abreuvement, qualité de l’eau…).

Venez nous retrouver Hall 1, stand C80

Votre GDS vous accompagne dans la connaissance des risques sanitaires auxquels votre élevage est exposé, des mesures préconisées et sécurise la filière par les garanties apportées. Pour la mise en œuvre pratique des mesures de biosécurité, vous pouvez vous appuyer sur votre filiale Farago. Pour plus de renseignements, venez nous retrouver dans un cadre convivial et échanger sur notre stand au Sommet de l’élevage du 7 au 10 octobre 2025 (Hall 1, stand C80).

Dr Boris BOUBET – GDS Creuse – www.gdscreuse.fr

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Les dernières actualités

Bovins

En complément du communiqué des Services Vétérinaires de l’Aveyron (DDETSPP12), ci-dessous des informations importantes concernant la DNC.

Zone vaccinale étendue

A compter de ce jour, la zone vaccinale DNC est étendue à l’ensemble des communes du Tarn (81) et de l’Hérault (34) qui ne sont pas déjà en zone de surveillance, en complément de celles des Landes (40), des Pyrénées-Atlantiques (64), du Gers (32), de la Haute-Garonne (31) et de l’Aude (11) qui sont déjà en zone vaccinale étendue.

Les bovins détenus en zone vaccinale DNC ne peuvent pas être introduits en Aveyron, situé en zone indemne (sauf à destination directe de l’abattoir sous conditions). Il n’est donc plus possible d’aller chercher des bovins pour l’élevage dans tous ces départements (11, 31, 32, 34, 40, 64 et 81).

Cette mesure, destinée à protéger le cheptel aveyronnais, doit être respectée scrupuleusement pour éviter d’introduire la maladie dans le département.

En revanche, en cas de nécessité, vous pouvez amener vos bovins dans cette zone vaccinale mais ils prendront alors le statut de cette zone, ce qui signifie qu’ils devront être vaccinés dans l’élevage de destination et seront soumis aux mêmes limitations de mouvements. Ils ne pourront notamment pas revenir en Aveyron dans l’immédiat.

Zones réglementées

Nous vous rappelons également que plusieurs départements ont des zones réglementées établies avec interdiction de mouvements des bovins (sauf abattoir sous laisser-passer). Au sein de ces ZR d’Occitanie, TOUS les mouvements sont interdits. Les ZR se situent dans les départements suivants : 09, 11, 31,32, 34, 64, 65, 66 et 81.

Nous attirons votre attention sur le respect des mesures de protection de vos élevages :

  • Nettoyage, désinfection et désinsectisation des véhicules et du matériel (pour les mouvements hors département mais aussi intra-département) ;
  • Nettoyage/désinfection des tenues d’élevage et des bottes (lorsque vous revenez d’un endroit hors de votre exploitation).
  • Lors des déplacements, maintenir les fenêtres des véhicules fermés.
  • Réaliser une quarantaine si vous introduisez des bovins quelle que soit leur provenance. Nous préconisons un isolement strict d’une durée de 30 jours avec une surveillance renforcée de ces animaux.

Pour information des mesures de biosécurité sont déjà appliquées par les agents du GDS Aveyron et de sa filiale FARAGO Aveyron et sont renforcées depuis plusieurs jours.

Toutefois, au regard de la situation sanitaire actuelle et des risques encourus, nous ne pouvons que vous conseiller de limiter autant que possible les introductions de bovins dans vos élevages.
Vous pouvez consultez plusieurs documents ici :

Les équipes du GDS Aveyron restent à votre disposition pour toute information complémentaire.

Bovins

Deux nouveaux foyers viennent d’être confirmés ces derniers jours dans l’Ariège (09) et les Hautes-Pyrénées (65), deux départements jusque-là indemnes. Ces foyers sont situés à plus de 100 km de la zone infectée la plus proche (Pyrénées-Orientales).

En conséquence, une nouvelle zone réglementée (ZR6) a été instaurée dans un rayon de 50 km autour des foyers. Elle comprend : une zone de protection (ZP) et une zone de surveillance (ZS)

Plusieurs départements sont désormais partiellement ou totalement en zone réglementée : Ariège, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques, Gers, Haute-Garonne, Aude et Pyrénées-Orientales. La ZR3 mise en place autour des foyers des Pyrénées-Orientales reste inchangée.

Face à l’évolution défavorable de la situation, le ministère chargé de l’agriculture a décidé d’étendre le la zone vaccinale. Elle couvre désormais les départements suivants : de l’Aude, de la Haute-Garonne, du Gers, des Pyrénées-Atlantiques (à l’exception des communes déjà situées en zone règlementée) et des Landes.

Conséquences pour les éleveurs de ces départements :

  • Vaccination obligatoire de tous les troupeaux bovins. Cette vaccination est entièrement prise en charge par l’État.
  • Interdiction de sortie de tout bovin hors de la zone vaccinale, sauf départ direct vers l’abattoir.

En date du 10 décembre 2025, 110 foyers ont été détectés en France, répartis dans huit départements : Savoie (32) , Haute-Savoie (44), Ain (3), Rhône (1), Jura (7), Pyrénées-Orientales (20), Doubs (1), Ariège (1) et Hautes-Pyrénées (1). Ces foyers concernent 75 élevages.

Pour votre information, à la vue de l’évolution de la situation DNC, un communiqué signé par tous les GDS de la région Occitanie, dont FODSA-GDS Aveyron, a été adressé à Mme la Ministre et à GDS France pour solliciter la tenue en urgence d’un nouveau Comité National.

N’hésitez pas à consultez régulièrement notre site internet : https://fodsa-gds12.fr/ et celui de la DRAAF Occitanie : https://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/dermatose-nodulaire-contagieuse-bovine-a9692.html

Les équipes du GDS Aveyron restent à votre disposition pour toute information complémentaire.

Évènements GDS

Loïc Christophe succède à la présidence à Bernard Lacombe

Loïc Christophe est le nouveau président de FODSA GDS Aveyron. Elu le jour du conseil d’administration, jeudi 27 novembre, il succède à Bernard Lacombe, qui après 14 années à la tête de la maison FODSA, a décidé de passer le relais. L’éleveur de palmipèdes et bovins viande, installé à Montbazens, est entouré d’une équipe renouvelée.

Ce n’est pas sans émotion que Bernard Lacombe présidait son dernier conseil d’administration : «Après 30 années d’engagement à la FODSA, je clos ma mission au sein du GDS départemental, une maison où je me suis plu, épanoui», a confié l’éleveur de brebis tout juste retraité. Il a rendu hommage aux personnes «de grande qualité» qu’il a côtoyées lors de ces mandats : tant responsables professionnels dont ses prédécesseurs, Maurice Fages et Hubert Marty, que les équipes administratives qui l’ont accompagné dans ses missions au GDS comme à FARAGO. Ainsi que les relations avec les organisations professionnelles agricoles, Aveyron labo, les vétérinaires, les OP, les services de l’Etat… «J’ai vécu une aventure humaine très intéressante que ce soit à l’échelle du département, de la région et du national». Son mandat à GDS France se termine au printemps.

«Le sanitaire est un éternel recommencement. Quand j’ai démarré il y a 30 ans en tant que président du GDS de Millau, on parlait déjà d’IBR… Nous avons la chance en Aveyron, de pouvoir échanger, discuter. Et si le GDS est là pour appliquer les règles dictées par le national, il doit aussi tenir son rôle d’expertise technique, de relais d’informations auprès des éleveurs mais aussi remonter les attentes et problématiques du terrain pour qu’elles soient prises en compte. Nous défendons notre spécificité aveyronnaise !», a-t-il argué. Très attaché au lien entre le GDS et sa filiale de service FARAGO, Bernard Lacombe défend un organisme «au service des éleveurs». «J’ai toute confiance dans l’équipe qui vient d’être élue», saluant au passage les administrateurs, qui comme lui, ont passé le relais : Christian Soulié, Jean-Paul Malgouyres et Didier Boudou.

Loïc Christophe a remercié Bernard Lacombe pour son engagement et s’est dit «prêt à relever le challenge» : «Bernard a été un bon relais pour notre nouvelle équipe et nous saurons encore compter sur lui jusqu’au printemps pour relayer les positions du GDS Aveyron au sein du GDS France !», a conclu le président fraîchement élu.

Article rédigé par Eva DZ – Volonté Paysanne du 4 décembre 2025

Groupement de défense sanitaire de l’Aveyron. Actions sanitaires, formations des éleveurs, prévention.