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du GDS Aveyron
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Bovins
- 2 décembre 2025
DNC – point de situation
En date du 30 novembre 2025, 107 foyers ont été détectés en France, répartis dans six départements : Savoie (32) , Haute-Savoie (44), Ain (3), Rhône (1), Jura (7) et Pyrénées-Orientales (19), Doubs (1). Ces foyers concernent 72 élevages.
Levée d’une troisième zone réglementée
Ce 30 novembre, en l’absence de nouveau foyer, la zone réglementée (n°5) instaurée le 14 octobre dernier a été levée et devient une zone vaccinale (ZV).
En effet, plus de 45 jours après le dernier foyer et compte tenu de la couverture vaccinale, la zone réglementée mise en place autour d’un foyer dans l’Ain a pu être levée. Des conditions relatives aux mouvements des bovins restent en vigueur mais sont largement allégées.
En effet, au sein de cette zone, dite vaccinale, les bovins peuvent circuler librement.
De plus, les bovins sont autorisés sous conditions de vaccination et examen vétérinaire favorable à quitter cette zone pour rejoindre le reste du territoire indemne, ce qui était jusque-là strictement interdit.
Des bovins peuvent désormais entrer dans cette zone, ce qui n’était plus possible depuis son instauration. Pour cela, il doivent être vaccinés à leur arrivée et y rester 28 jours au moins.
Désormais la région AURA n’a plus de zone réglementées sur son territoire.
Pour le moment les zones réglementées 3 (foyers situés dans les Pyrénées Orientales) et 4 (foyers dépistés dans le Jura et le Doubs) sont toujours en place, suite à des dépistages récents de foyers.
Porcins
- 28 novembre 2025
Aujourd’hui l’Espagne vient de déclarer deux cas de Peste Porcine Africaine (PPA) sur deux sangliers trouvés morts le 26 novembre près de Barcelone à 96 km de la frontière française. Ce sont les premiers cas en Espagne depuis 1994. A ce stade, nous n’avons pas d’information sur le génotype de PPA ni sur l’origine de cette infection. Une enquête épidémiologique est en cours.
Toutes les mesures de gestion ont été mises en place comprenant la délimitation de la zone infectée, la recherche active et l’élimination sous contrôle officiel des carcasses de sangliers, l’interdiction de la chasse dans la zone afin d’empêcher le déplacement des sangliers vers la zone indemne, la restriction des activités de nature non essentielles, le renforcement de la surveillance évènementielle et des mesures de biosécurité dans les élevages porcins, ainsi que des visites officielles dans ces établissements.
Nous rappelons à tous le besoin de vigilance renforcée et d’application des mesures de biosécurité : biosecurite by IFIP | Accueil
Pour rappel
La peste porcine africaine (PPA) est une maladie virale grave qui affecte uniquement les porcs domestiques et les sangliers. Cette infection, hautement contagieuse et responsable d’une forte mortalité, circule encore dans plusieurs pays d’Europe, notamment en Italie du Nord (Piémont, Ligurie), ainsi que dans le Latium, la Calabre, la Campanie, la Sardaigne, et dans certaines zones des Antilles.
L’introduction de la PPA en France représenterait un risque majeur pour les élevages porcins. Les conséquences seraient lourdes : pertes économiques importantes, restrictions sanitaires strictes, perturbation des filières professionnelles et impacts durables sur l’ensemble de la production porcine.
Consultez notre page dédiée à la maladie sur notre site internet.
Nos derniers articles
Bovins
- 27 novembre 2025
Plusieurs projets d’étude et de recherche sont en cours au GDS Aveyron :
- PASSAGE pour «Préventif et Agroécologique, un Suivi Sanitaire basé sur une Approche Globale de l’Elevage» tend à uniformiser et démultiplier l’Approche Sani-taire Globale en élevage en Occitanie. «L’idée est de proposer une méthode de suivi sanitaire, associant l’ensemble des acteurs et partenaires concernés», explique Léa Mouysset, en charge du projet à FODSA – GDS Ainsi des outils seront mis à disposition des acteurs du conseil en élevage au sein des différentes structures. Ce projet avance bien : les connaissances, compétences et outils existants ont été recensés, un outil de diagnostic consistant en une grille d’audit et des indicateurs de suivi, a été créé, de même que des fiches techniques. A l’échelle d’Occitanie, 30 fermes pilotes ont été recrutées dont 4 en Aveyron (sur des systèmes divers : broutards, Veau d’Aveyron, ovin lait, caprin). Les audits en fermes et les accompagnements aux éleveurs vont pou-voir démarrer afin d’ajuster la méthode et de pouvoir la déployer prochainement.
- Parasitisme bovin : dans le cadre des MAEC (mesures agro-environnementales et climatiques) sur le PNR Aubrac, des formations sont proposées sur le parasitisme en bovins, auxquelles FODSA – GDS Aveyron est associée. A par-tir d’une enquête menée dans 26 élevages du territoire ayant suivi ces formations et leur cabinet vété-rinaire, une étudiante de l’école d’ingénieurs de Purpan a dressé un état des lieux des pratiques dans ce domaine, en vue de sensibiliser les éleveurs sur les bonnes pra-tiques de gestion du parasitisme et de limiter l’impact sur les animaux et l’environnement.
- SECUR’EAU pour «Sécuriser l’Eau d’abreuvement en élevage», ce projet vise à coordonner les travaux des structures de conseils sur la ressource en eau et sa qua-lité. «Face aux épisodes extrêmes de sécheresse, nous recensons des problèmes de ressource, des tensions sur l’usage de l’eau en période estivale qui relèvent d’en-jeux de santé et bien-être animal», résume Léa Mouysset.
- Deux projets de recherche, auxquels sont associés les GDS, planchent sur l’existence d’une composante génétique à la résistance à la paratuberculose. L’étude menée dans les régions Normandie et Pays de la Loire sur des races Normandes et Prim’Hosltein tend à confirmer qu’il existe bien une composante génétique dans la résistance à la paratuberculose. En vue d’une meilleure maîtrise de cette maladie, cette évaluation génomique, identifiée sous le nom PRISSME, est étendue aux races bovines allaitantes. Aux côtés des OS, le GDS Aveyron, en partenariat avec Aveyron Labo, sera partie prenante pour repérer les profils intéressants en vue de collecter les échantillons et données, sur le département. Ces données seront ensuite traitées par des généticiens pour étayer leurs statistiques.
Eva DZ – Volonté Paysanne du 27 novembre 2025
Bovins, Évènements GDS
- 27 novembre 2025
Article de la Volonté Paysanne du 27/11/2025
Lancement de la campagne de prophylaxie, BVD, IBR, DNC ainsi que les projets de recherche en cours étaient à l’ordre du jour de la commission bovine de FODSA – GDS Aveyron, jeudi 20 novembre.
Sous la présidence de Christian Soulié, les membres de la com-mission bovine de FODSA GDS Aveyron ont fait un tour des actualités et elles sont nombreuses, entre le bilan de la campagne de prophylaxie, un point de situation sur les maladies vectorielles (FCO, MHE, DNC) et la présentation de plusieurs projets d’études et de recherche en cours.
Alors que la campagne de prophylaxie bovine a débuté en octobre, le bilan de la campagne 2024/2025 a été présenté : 96,7% des prophylaxies ont été déclarées conformes. L’occasion aussi de faire le point sur le suivi Tuberculose dans le cadre de la zone de prophylaxie renforcée mise en place autour des deux foyers détectés en 2022 et 2023. «Aujourd’hui 82 élevages sont toujours en suivi et une formation ainsi que 12 audits de biosécurité ont été réalisés dans les cheptels de cette zone par des vétérinaires auditeurs ou le GDS Aveyron», a expliqué Fany Trotier, chargée de mission à FODSA GDS Aveyron. «Si aucun foyer n’est déclaré cet hiver, la zone de surveillance renforcée pourra être levée», a-t-elle avancé. Avec 82 foyers en 2024, la France maintient son statut indemne vis-à-vis de cette maladie mais FODSA – GDS Aveyron appelle à la vigilance car «la tuberculose est présente dans plusieurs départements d’Occitanie».
Depuis le 1er janvier, le pack intro est obligatoire pour toute introduction d’un bovin carte verte qui entre dans un cheptel de l’Aveyron (achat, prêt). «L’objectif de cette mesure décidée par le conseil d’administration du GDS Aveyron est d’assurer sanitairement ce qui entre dans tout troupeau», a rap-pelé Mathilde Chassaing-Trapy, en charge de ce dossier à FODSA- GDS Aveyron. Pour rappel, le pack intro comprend 4 analyses (IBR, Besnoitiose et BVD virologie et sérologie). Ainsi il permet d’identifier les bovins séropositifs à l’achat. C’est une information utile pour la prophylaxie BVD à venir.
Année de transition dans le dépistage BVD
En effet, le conseil d’administration puis l’assemblée générale de FODSA – GDS Aveyron ont validé le passage progressif d’un dépistage virologique par boucle à la naissance à un dépistage sérologique lors de la prophylaxie pour ceux qui auront des résultats favorables. «Le pourcentage de nouveaux cheptels infectés est bas», remarque Romain Fayel, en charge du dossier à FODSA – GDS Aveyron. «La baisse du nombre d’animaux et de cheptels infectés sur le département nous permet d’envisager le basculement vers un dépistage de prophylaxie, en fonction de la situation de chacun», confirme Céline Pouget, docteur vétérinaire conseil à FODSA – GDS Aveyron.
«Il permettra de détecter les cheptels à circulation virale c’est-à-dire ceux qui ont des IPI ainsi que ceux qui ont des animaux infectés transitoires», poursuit-elle. Et à long terme, ce dépistage allègera le travail des éleveurs ainsi que le coût.
Concrètement, pour cette campagne 2025/2026, le dépistage BVD par bouclage sur tous les veaux à la naissance est toujours «indispensable et obligatoire» : «C’est sur ces résultats que nous nous baserons pour donner les statuts des cheptels et des animaux et repérer si le troupeau présente un risque de circulation du virus», a expliqué Céline Pouget. En plus, sur cette campagne, en vue de pré-parer la prophylaxie 2025/2026, des analyses sur lait de tank seront réalisées dans les cheptels laitiers (en octobre et avril) et des analyses sur prises de sang de prophylaxie pour les cheptels allaitants. «Il ne faut donc pas tarder à réaliser les prophylaxies pour connaître au plus vite son statut», a alerté Céline Pouget.
IBR : nécessaire vigilance
La France avance dans la perspective d’un statut indemne IBR. Au 30 juin 2025, 96,4% des trou-peaux sont qualifiés indemnes (sur les 99,8% attendus par l’Europe en 2027), Romain Fayel précisant que «beaucoup d’éleveurs ont avancé sur la réforme de leurs animaux positifs en cette fin d’année».
«A partir de janvier 2026, tous les bovins issus de cheptels non indemnes ne pourront être destinés qu’à l’abattage et non pas à la vente en élevage», a rappelé Céline Pouget. Tous deux ont insisté sur la nécessaire vigilance des éleveurs, notamment lors du transport des animaux et des contacts indirects via le matériel ou les quais de chargement…
Un point a notamment été fait sur des cas apparus au printemps dernier lors de concours d’animaux de boucherie : «Ces exemples nous montrent une circulation virale forte et rapide», a évoqué Céline Pouget. Le GDS s’est très rapide-ment mobilisé pour informer au plus vite les éleveurs concernés.
«Nous avons eu plusieurs schémas de contamination à gérer. Dans l’attente des résultats de l’enquête épidémiologique, les qualifications des cheptels liés à ces événements ont été suspendues et un suivi a été programmé pour la campagne de prophylaxie en cours, pris en charge à 100% par le GDS. Notre stratégie est de stopper l’hémorragie», a confirmé Christian Soulié.
DNC : FARAGO Aveyron sur le terrain
Bien sûr, la commission bovine de FODSA – GDS Aveyron a fait le point sur l’évolution de la Dermatose Nodulaire Contagieuse et ses conséquences pour l’élevage français depuis l’apparition des premiers cas en Savoie en juin. Audrey Carriere, directrice a notamment rappelé le délai d’incubation très long (28 jours) de la maladie, son évolution longue, ses conséquences sanitaires et humaines ainsi que son impact clinique sur les bovins (morbidité, mortalité). Au 20 novembre, et depuis fin juin, 104 foyers ont été déclarés en France sur 5 zones définies réglementées dont 2 sont passées en zone vaccinale depuis peu. «Notre équipe de FARAGO Aveyron est venue en soutien du réseau FARAGO France, dans les départements concernés pour les opérations de décontamination, nettoyage, désinfection et désinsectisation dans les bâtiments, fumières et sur les matériels des élevages impactés permettant ainsi aux éleveurs de Savoie, Haute Savoie et des Pyrénées Orientales de se projeter sur le repeuplement», a précisé Audrey Carriere.
FCO – MHE : où en est-on ?
Bien qu’étant moins sur le devant de la scène, les maladies vectorielles FCO et MHE sont toujours présentes. Fany Trotier a rappelé que l’Etat finance la vaccination des élevages français concernant la FCO – sérotype 8.
Sur la MHE, avec 4 foyers déclarés en France depuis le 1er août, «la maladie semble ne plus circuler en cette fin d’année en Aveyron et dans toute la france. La vaccination et l’immunité naturelle explique en partie le recul observé dans le département mais elles ne suffisent pas à justifier une baisse aussi marquée en France».
Eva DZ – Volonté Paysanne
Bovins
- 24 novembre 2025
En date du 19 novembre 2025, 104 foyers ont été détectés en France, répartis dans six départements : Savoie (32) , Haute-Savoie (44), Ain (3), Rhône (1), Jura (7) et Pyrénées-Orientales (17). Ces foyers concernent 69 élevages.
Actuellement, 3 zones réglementées (ZR) sont en place en France :
- ZR3 : dans les Pyrénées Orientales suite à un premier foyer en Espagne le 4 octobre. Le 16 octobre, des foyers ont été déclarés côté français dans les PO.
- ZR4 : premier foyer dans le Jura le 11 octobre.
- ZR5 : nouveau foyer dans l’Ain le 15 octobre.
Attention, les mesures de restrictions aux mouvements de bovins dans les ZR restent en vigueur. Les listes de communes concernées par ces zones réglementées, sont précisées sur les sites des DRAAF Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Occitanie.
MISE EN PLACE DE ZONES VACCINALES
Deux anciennes zones réglementées ont été levées, devenant des zones vaccinales (ZV) :
- ZR1 devient ZV1 : suite aux foyers de Savoie et de Haute-Savoie, premier foyer le 29 juin, dernier foyer le 21 août. Elle est aujourd’hui devenue une Zone Vaccinale (ZV1) depuis le 22 octobre.
- ZR2 devient ZV2 : suite au foyer dans le Rhône le 18 septembre. Elle est devenue une Zone Vaccinale ZV2 depuis le 5 novembre 2025.
Il est important de souligner qu’un bovin ne peut pas quitter librement une zone vaccinale : tout mouvement est soumis à des conditions sanitaires précises, à une autorisation officielle et à des délais réglementaires destinés à éviter toute propagation du virus.
Ovins, Évènements GDS
- 6 octobre 2025
Le réseau des GDS et GDS Aveyron au salon Tech Ovin
Lors du salon Tech-Ovin à Bellac, GDS France a coordonné le Pôle Santé Ovine, en partenariat avec le GDS 87, la FRGDS Nouvelle-Aquitaine et le réseau des GDS.
Pendant deux jours, cet espace dédié à la santé ovine, a accueilli de nombreuses mini-conférences et permis des échanges riches entre professionnels, partenaires et visiteurs..
Notre président, Bernard LACOMBE, qui est aussi co-président de la commission ovine de GDS France, a inauguré le pôle santé, coordonné par GDS France, avec tous les partenaires impliqués dans l’action sanitaire.
Nous avons également animé une intervention sur l’abreuvement des brebis, un enjeu clé pour la santé et la productivité des troupeaux.
Merci à tous les participants pour ces échanges constructifs ! Ensemble, continuons à renforcer la santé animale et la performance sanitaire des élevages.
Évènements GDS
- 2 octobre 2025
Sommet de l’élevage du 7 au 10 octobre 2025
Comme tous les ans, nous serons présents au Sommet de l’élevage. Les enjeux sanitaires dépassent nos simples filières et nous pourrons échanger sur la thématique du « One Health – Une seule santé ».
Un lieu d’échanges et de rencontres
Le Sommet de l’élevage est devenu un rendez-vous incontournable des éleveurs du grand Massif central, et au-delà. Les GDS et Farago seront présents comme tous les ans pour vous rencontrer et échanger.
Un stand commun GDS et Farago
Nous vous invitons à venir nous retrouver sur notre stand. Il se veut lieu d’écoute, de recueil des attentes, d’apport d’informations, de convivialité… Aux côtés des salariés des différentes structures départementales, vous pourrez échanger avec les administrateurs sur les actualités sanitaires et vos préoccupations. Un quiz numérique vous sera proposé et vous pourrez tester vos connaissances sur la thématique du « One Health – Une seule santé ». Les gagnants du jeu concours seront tirés au sort parmi les bonnes réponses.
« One Health – Une seule santé », …
Humains et espèces animales vivent et interagissent dans le même écosystème. Pour limiter la contamination de l’Homme et éviter l’émergence de nouvelles zoonoses, une action commune est nécessaire. Initié au début des années 2000, le concept One Health repose sur un principe simple, selon lequel la protection de la santé de l’Homme passe par la santé de l’animal et celle de l’ensemble des écosystèmes. 60 % des maladies infectieuses humaines ont une origine animale et 70 % d’entre elles sont transmises par la faune sauvage ! À l’échelle de la planète, l’évolution de l’activité humaine (hausse de la densité de la population qui entraine une urbanisation de l’espace naturel, mondialisation des échanges, développement des voyages) augmente le risque d’émergence et de dissémination des zoonoses.
… un enjeu sanitaire global
Pour prévenir l’apparition d’une épidémie, plusieurs points sont à surveiller :
- Premièrement, le risque de transmission inter-espèces, à évaluer pour chaque maladie,
- Deuxièmement, l’exposition des humains à des animaux infectés et à des sources secondaires
- Troisièmement, l’infection humaine et la transmission interhumaine ultérieure. Seule une approche interdisciplinaire peut permettre de faire face à ces enjeux majeurs de santé. Animaux réservoirs, hôtes intermédiaires encore inconnus, circulation virale, la recherche et la surveillance animales s’avèrent indispensables pour comprendre les maladies et trouver des traitements ou des vaccins. L’objectif, trouver le pathogène avant que ce soit lui qui nous trouve !
Les éleveurs en première ligne…
Si ces préoccupations peuvent paraitre lointaines, elles vous concernent pourtant directement. Quelle que soit la production, vous êtes en contact quotidien avec vos animaux. Votre rôle est multiple : sentinelles de nouvelles pathologies par la surveillance de votre cheptel, protecteurs de la filière et au final du consommateur par la fourniture de denrées et d’animaux sains, mais également vous protéger d’une éventuelle zoonose (brucellose, tuberculose, fièvre Q, …). Dans l’actualité, le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), cousin des virus de grippe humaine, est susceptible de contaminer l’Homme que ce soit par contact direct avec des volailles ou après recyclage sur des porcs. Les autorités sanitaires recommandent donc la vaccination grippe de tous ces éleveurs, comme des professionnels intervenant dans ces filières. Vous êtes également responsable du bon usage des antibiotiques utilisés en élevage, pour limiter l’apparition de bactéries résistantes. C’est un des objectifs des plans Écoantibio.
… avec la mise en œuvre des mesures de biosécurité sur leurs élevages
Les mesures de biosécurité seront adaptées à l’élevage et au contexte épidémiologique. Quelle que soit la production, on retrouve les points principaux : éviter l’introduction d’un pathogène par la gestion des mouvements, du voisinage et des intervenants, limiter leur circulation au sein de l’élevage par la mise en œuvre de mesures d’isolement ou de marche en avant, s’assurer de ne pas diffuser de pathologies par des mesures sanitaires avant départ, que ce soit d’animaux, de denrées ou d’effluents et prendre les précautions nécessaires pour éviter de se contaminer, par le port de gants, de tenue de travail voire de masque pour les pathologies aérosol. Ces mesures simples sont malheureusement souvent négligées, ce qui conduit à des contaminations de troupeaux ou d’éleveurs, avec les impacts sanitaires et économiques qui en découlent.
Nos prestations, pour prolonger l’action sanitaire des GDS
Les GDS et leurs filiales, regroupées pour la plupart sous la marque Farago, ont développé des services pour améliorer la prévention sanitaire en élevage, le bien-être des animaux et faciliter les interventions des éleveurs. Ces professionnels de la protection de la santé et de l’environnement interviennent dans la désinfection (ils ont été particulièrement sollicités dans la lutte contre la Dermatose Nodulaire Contagieuse), la lutte contre les nuisibles (désinsectisation, dératisation, détaupisation), les soins aux animaux (ébourgeonnage des veaux, parage) ou les fournitures aux élevages (produits d’hygiène, clôture électrique, contention, tubulaire, matériel d’élevage, abreuvement, qualité de l’eau…).
Venez nous retrouver Hall 1, stand C80
Votre GDS vous accompagne dans la connaissance des risques sanitaires auxquels votre élevage est exposé, des mesures préconisées et sécurise la filière par les garanties apportées. Pour la mise en œuvre pratique des mesures de biosécurité, vous pouvez vous appuyer sur votre filiale Farago. Pour plus de renseignements, venez nous retrouver dans un cadre convivial et échanger sur notre stand au Sommet de l’élevage du 7 au 10 octobre 2025 (Hall 1, stand C80).
Dr Boris BOUBET – GDS Creuse – www.gdscreuse.fr
Bovins, Caprins, Ovins, Porcins, Volailles, Évènements GDS
- 20 septembre 2025
Formations 2025-2026, le programme est là!
Le GDS Aveyron propose pour l’hiver 2025-2026 un programme de formations pratiques (labellisées « Bien-être animal »), destinées aux éleveurs de bovins, ovins et caprins.
Les inscriptions sont ouvertes dès à présent au 05 65 42 18 92 ou contact.gds12@reseaugds.com.
Pour plus de détails sur le contenu de nos formations, rendez-vous dans notre catalogue de formations.
Abeilles
- 12 septembre 2025
Chaque apiculteur, dès la première colonie, doit déclarer chaque année le nombre et l’emplacement de ses ruches entre le 1er septembre et le 31 décembre. Cette démarche :
- Contribue à la surveillance sanitaire et à la protection des abeilles ;
- Permet un suivi national du cheptel et l’établissement de statistiques fiables ;
- Donne aux nouveaux apiculteurs leur numéro NAPI (déclaration possible toute l’année, mais à renouveler dans la période obligatoire).
Pour réaliser votre déclaration c’est en ligne ici.

Bovins
- 9 septembre 2025
En date du 6 septembre, un second foyer de DNC a été déclaré dans le département de l’Ain. Il s’agit du deuxième foyer de DNC recensé dans ce département depuis le début de l’épizootie. Le précédent avait été confirmé le 23 août, après une période de deux semaines consécutives sans déclaration de nouveaux cas.
Ainsi au 8 septembre, 78 foyers ont été déclarés en France répartis dans 3 départements :
- Savoie : 32 foyers
- Haute-Savoie : 44 foyers
- Ain : 2 foyers
Ces 78 foyers concernent 46 élevages.
(nb : un élevage (identifié par un EDE unique) peut être composé de plusieurs unités épidémiologiques (lots ou parcelles). Chaque unité épidémiologique peut être à l’origine d’un foyer distinct si aucun lien épidémiologique n’est établi entre les différentes unités).


Carte de la zone réglementée au 9 septembre 2025 (départements : Savoie, Haute-Savoie, Ain, Jura et Isère).
En jaune : nouvelles communes de la ZR suite au dernier foyer du 6 septembre dernier.
90% des bovins de la zone réglementée vaccinés.
Depuis le 18 juillet 2025, une campagne de vaccination obligatoire de l’ensemble des bovins présents dans la zone réglementée est en cours. Son objectif est d’éradiquer totalement la maladie, en complément des autres mesures mises en place : abattage des foyers infectés (unités épidémiologiques), restrictions de mouvements et respect strict des règles de biosécurité. Cette campagne concerne l’ensemble des bovins, tous âges confondus, présents dans la zone dite réglementée, définie par un périmètre de 50 kilomètres autour des foyers, soit environ 250 000 animaux. La vaccination y est obligatoire pour tous les bovins et entièrement financée par l’État.
Au 28 août 2025, plus de 90 % des bovins des élevages situés en zone réglementée avaient déjà été vaccinés, soit plus de 220 000 animaux.
Vaccination préventive contre la DNC en Corse
La Corse ne connait aujourd’hui aucun foyer de DNC mais sa proximité avec la Sardaigne a conduit les parties prenantes à solliciter l’état pour la vaccination de son cheptel bovin. Le CNOPSAV a validé le lancement d’une campagne de vaccination obligatoire des bovins en Corse, entièrement financée par l’État. Tous les bovins et élevages de l’île seront vaccinés à partir du 1er septembre, pendant 4 mois, par les vétérinaires.
Un zone réglementée élargie suite aux foyers de l’Ain
La zone réglementée actuelle inclue des communes des départements de Savoie, Haute-Savoie, Ain, Isère et déborde sur la Suisse et sur quelques communes de l’Italie. Elle évolue en fonction de la localisation des nouveaux foyers.
Dans la zone réglementée, mise en place de mesures d’hygiène et de biosécurité renforcées.
De manière générale, les déplacements de bovins sont interdits. Une instruction technique publiée le 18 août et modifiée le 4 septembre précise les conditions de dérogations aux mouvements des bovins au sein de la zone réglementée (changement de pré, changement de bâtiment, retour d’estive, engraissement, etc.).
Interdiction de sorties des bovins de la zone réglementée
En ce qui concerne la zone indemne, et donc l’Aveyron, à ce jour, les bovins situés dans la zone réglementée (zone de protection ET zone de surveillance) ne peuvent pas sortir vers la zone indemne.
Les mesures de lutte consistent en l’interdiction des mouvements de bovins au sein des zones réglementées, au dépeuplement des bovins présents dans les foyers déclarés, et à la vaccination.
La liste des communes de la ZR est disponible :
- sur le site internet de la DRAAF AURA : https://draaf.auvergne-rhone-alpes.agriculture.gouv.fr/dermatose-nodulaire-contagieuse-bovine-a6240.html
- Pour les communes du Jura : sur le site de la DRAAF Bourgogne-Franche-Comté : https://draaf.bourgogne-franche-comte.agriculture.gouv.fr/dermatose-nodulaire-contagieuse-la-zone-de-surveillance-du-jura-etendue-a-72-a3570.html
Une foire aux questions/réponses sur le site internet du Ministère de l’Agriculture est disponible et a été complétée, vous pouvez la trouver à l’adresse suivante : https://agriculture.gouv.fr/dermatose-nodulaire-contagieuse-des-bovins-dnc-point-de-situation-et-foire-aux-questions
Face à une épizootie à transmission vectorielle, deux actions complémentaires sont indispensables pour éradiquer la maladie et sont mises en place par l’Etat et le Ministère de l’Agriculture :
- le dépeuplement ciblé des foyers (animaux appartenant au même lot que l’animal déclaré positif afin de supprimer toute source de multiplication du virus).
- La vaccination a débuté le 19 juillet dernier, elle permettra de protéger les cheptels indemnes dans la zone réglementée. La vaccination est un outil complémentaire à la surveillance, au dépeuplement des foyers et aux restrictions des mouvements. Elle contribue à limiter l’extension de la maladie et à diminuer le nombre de suspicions et de foyers. Cette stratégie constitue un anneau de protection autour des foyers : l’intérêt est collectif, pour la zone réglementée, mais aussi pour l’ensemble des élevages du territoire national.
Le virus en quelques mots
Le virus présente une très grande résistance dans le milieu extérieur (80 jours à 20°C, 8-10 jours à 37°C) En revanche, il est très sensible aux ultraviolets. Les principales portes d’entrée du virus sont la peau ou les muqueuses digestives.
La période d’incubation est variable et a été établie à 28 jours. A l’issu de cette période d’incubation, plusieurs signes généraux peuvent apparaître :
- Fièvre pouvant atteindre 41°C ;
- Abattement ;
- Anorexie ;
- Chute de lactation ;
- Hypertrophie des ganglions lymphatiques ;
- Nodules sur la peau, les muqueuses et les membranes
L’évolution de ces symptômes peut être longue et les séquelles nombreuses (avortements, stérilité, tarissement, amaigrissement). La mortalité peut atteindre 10% du troupeau.
En cas de doute sur votre élevage, contactez immédiatement votre vétérinaire.
Pour rappel, la DNC est une maladie vectorielle, strictement animale. Elle affecte les bovins, les zébus et les buffles. Les autres espèces animales, comme les ovins et les caprins, ne sont pas concernés.
La DNC n’est pas transmissible à l’homme, ni par contact avec des bovins infectés, ni par l’alimentation, ni par piqûres d’insectes. Il n’y a en outre aucun risque pour la santé humaine lié à la consommation de produits issus de ces animaux. En revanche, cette maladie animale est fortement préjudiciable à la santé des bovins et conduit à des pertes de production importantes.
Elle se transmet entre animaux par piqûre d’insectes de type stomoxe ou taons (mouches).
L’équipe de FODSA-GDS Aveyron reste à votre disposition pour toute information complémentaire.